dimanche 13 mai 2012

Arnaud Montebourg - BFMTV - 13 mai 2012


Olivier Mazerolle a reçu Arnaud Montebourg, le 13 mai 2012 :

Quelques citations méritent d'être mise en exergue.

Après avoir souhaité un "bonne chance" amical à Jean-Luc Mélenchon, qui a décidé de se présenter face à Marine Le Pen, à Hénin-Beaumont, il a salué la dignité du président sortant dans son dernier message, pour reconnaître sa défaite.

Mais c'est surtout l'énergie qu'il a déployé pour défendre les services publics qu'il faudra retenir, et sa vision de la crise européenne :

«C'est une nécessité historique pour l'Europe que la France et l'Allemagne soient en équilibre», assure Arnaud Montebourg sur BFM-TV, tout en révélant un "programme commun" avec les socialistes Allemands, qui viennent d'infliger un sévère revers électoral à Angela Merkel.

Comme François Hollande, il critique les politiques d'austérité. « Cette politique a conduit 7 pays à la récession et doit être révisée », "le traité européen est inappliquable et ne sera pas appliqué en l'état, nous devons le renégocier"assure-t-il. « Le Parti socialiste a changé, il a pris la mesure de la crise », "la dette est un problème pour la souveraineté d'un état, mais l'austérité n'aide pas à rembourser cette dette" rappelle Montebourg, qui cite "le secrétaire général de l'OCDE [qui] a déclaré que l'austérité n'est pas la seule possibilité pour résoudre la crise"
 
«François Hollande est pour moi le Franklin Roosevelt de l'Union européenne», déclare-t-il. Mais il prévient, pour justifier l'urgence des décisions à prendre : "Nous allons avoir une avalanche de plans sociaux qui vont s'abattre sur notre pays, conséquence des politiques précédentes".

Arnaud Montebourg n'a pas voulu répondre à la rumeur qui le dit ministre de l'industrie la semaine prochaine, en expliquant qu'il n'était candidat à rien, mais prêt à tout pour contribuer à relever la France.

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