vendredi 30 décembre 2011

Construire une France plus démocratique et plus juste



Construire une France plus démocratique et plus juste, conduire la transformation écologique de notre société, rassembler les Français autour des valeurs d’une République renouvelée : voilà notre ambition.

Comment y parvenir...

• alors que le pouvoir politique a lâché la bride aux acteurs de la spéculation financière, et leur a concédé le pouvoir de faire et défaire les gouvernements ;
• alors que les gouvernements (d'Europe en particulier) n'ont pour souci majeur que de se soumettre aux exigences de rigueur dictées par les agences de notation ;
• alors que l'industrie, elle-même objet de spéculation, est soumise par ses actionnaires à des impératifs de profit maximum à court terme entraînant leur cortège de travailleurs exclus et jetés dans la misère ;

alors que la spéculation vampirise les innovations technologiques, les matières premières, l’eau, l’énergie, les produits alimentaires, les terres agricoles.... conduisant à la famine et aux émeutes de la faim , alors qu'est programmée la régression des services publics pour mieux ensuite les privatiser, et que sont programmées  l'explosion du chômage, la régression sociale, la misère...

Comment y parvenir ?  En se soumettant sans fin aux injonctions  d'un "capitalisme du désastre" ? En lui abandonnant le pouvoir de décision démocratique ? En planifiant systématiquement la rigueur sur le dos des plus faibles pour que "triomphe la cupidité" du 1% de la population qui vit dans l'opulence ?

Ce que le politique a fait, le politique devra le défaire.


Par sa complicité avec les théories néo-libérales, en adhérant à l'idéologie de la concurrence dite "libre et non-faussée", à la croyance dans le marché auto-régulateur libéré de toute contrainte réglementaire, le politique a oeuvré pour une mondialisation destructrice.

Normal, diront certains : il s'agit d'un "processus naturel de destruction créatrice"...  Quoi de
naturel dans ce processus où ce qui est créé ce sont des super profits et ce qui est détruit, ce
sont des hommes ? La démondialisation devra s'imposer comme éthique politique, en instaurant les valeurs retrouvées d'équité et de solidarité, d'égalité et de fraternité.

Il faudra engager de nouvelles relations avec les citoyens, développer la culture pour tous, favoriser l'école des quartiers populaires, en luttant contre l'échec scolaire et universitaire et contre les inégalités sociales, associer tous les acteurs dans une politique de sécurité publique, reconnaître aussi aux populations étrangères vivant et travaillant en France le droit de vote aux élections régionales, faire entrer les salariés dans les conseils d’administration des sociétés cotées en bourses...

Pour que chaque citoyen puisse décider de son avenir et de l'avenir collectif en connaissance de cause, il faudra d'abord rendre l'information publique accessible, sur tous les sujets, y compris sur les questions très techniques comme celles relatives aux choix énergétiques, aux décisions concernant l'environnement, l'économie, le système financier, l'Europe...

Les citoyens devront peser de tout leur poids pour réformer les institutions européennes et doter l'Europe de procédures de décisions démocratiques, pour fonder une véritable autorité des marchés à l’échelle européenne, pour démanteler les paradis fiscaux, remettre en place le contrôle des capitaux, taxer les transactions financières, pour mettre la convergence sociale et fiscale à l’agenda immédiat de l’Union européenne, pour instaurer un système de préférences commerciales, sanctionnant les entreprises transnationales ne respectant pas les critères sociaux et environnementaux définis par les standards internationaux, pour encadrer le commerce mondial par des règles sociales, sanitaires et environnementales et relocaliser l’économie.

Il faudra adopter une loi nationale en France, applicable aux entreprises transnationales disposant d’unités de production dans les pays à bas salaires, les tenant pour responsables des dommages environnementaux et sociaux imputables à leurs filiales et à leurs sous-traitants, rendre incompatibles les licenciements économiques avec la distribution de dividendes, doter notre pays d’une procédure anti-dumping à la française...

La nécessaire démondialisation que nous prônons est le contraire d'un repli sur soi régressif : c'est un encouragement pour tous les Etats à ne plus se soumettre au pouvoir des marchés financiers et, pour les Européens, à dénoncer le Traité de Lisbonne, à s'engager dans des collaborations plutôt que dans une libre concurrence faussée par un dumping social et fiscal généralisé.

Pour que les citoyens du monde conquièrent le pouvoir de décider de leur avenir plutôt que de se laisser confisquer ce pouvoir. 

Comment résister aux injonctions des marchés financiers et bâtir une nouvelle France dans le cadre d’un système politique aussi discrédité que celui de la Ve République et dont les citoyens se détournent de plus en plus ?

Nul ne peut croire au renouveau du pays dans un régime qui n’a de République que le nom et dont la propriété est celle de quelques-uns. Car les faits sont là : il y a bien cette connivence coupable entre les deux types de désordre que nous subissons :  un désordre économique et social, et un désordre politique.

Ces deux types de désordre (il vaudrait mieux dire de délinquance) ne peuvent être traités que simultanément, car il faudra le poids d'un pouvoir démocratique renforcé pour que s'imposent les solutions de bon sens : souvenons-nous de l'exemple Islandais, où un référendum citoyen permit de desserrer l'étau financier sur ce pays, de négocier l'abandon d'une partie de sa dette et son re-échelonnement.

Ces nécessaires transformations n'ont aucune chance d'aboutir dans le contexte d'irresponsabilité politique et d'impunité qui est celui de la Ve République, où le Président peut arguer de son élection au suffrage universel pour concentrer l’ensemble des pouvoirs sans jamais en répondre devant qui que ce soit, où l’Assemblée nationale est une chambre d’enregistrement des projets du Président qui n’hésite pas à mettre au pas sa majorité au moindre murmure de contestation, sans pour autant être responsable devant elle.

Les Républiques naissent, vivent et meurent...

La République a été révolutionnaire et guerrière en 1792. Légaliste et sociale en 1848. Laïque et institutrice en 1870. Parlementaire et volontariste en 1946. Présidentielle et ambitieuse en 1958. Aujourd’hui, elle est devenue césariste, glissant de la Démocratie vers l’Autocratie c'est-à-dire vers sa propre fin.

Les bâtisseurs de la V° République ont construit avant tout un exécutif fort avec la volonté de pouvoir remplacer le débat par l’efficacité pour résoudre les problèmes de cette période. Progressivement l’expertise a pris le pas sur la représentativité, l’unité du pouvoir a été sacralisé et le débat d’idées rejeté du coté de l’inefficacité et de l’impuissance.

La présidence actuelle en est la plus éclatante démonstration. Le « peuple souverain » n’est souverain qu’une seule fois tous les 5 ans. La République, bien de tous, devient l’affaire d’un homme et de son administration élyséenne qui la privatisent.

Pour la VIe République...

La VI° République transformera les pouvoirs du Président, en faisant de lui l’arbitre de tous les français.

Le Président garantira la neutralité républicaine
- La Justice dont il sera le plus haut garant.
- La police dont il assurera le caractère républicain pour protéger indépendance et liberté.
- Il restera le chef des armées.
- Il restera protecteur des citoyens.
- Les pouvoirs politiques du président seront limités aux pouvoirs d’impulsion et d’arbitrage en permettant la construction de compromis entre les forces politiques et sociales
- Il incarnera l’unité de notre Nation.
- Il sera élu pour 7 ans non renouvelables, pour délier son mandat arbitral du mandat de 5 ans du gouvernement et du parlement.
- Les pouvoirs du Président seront transférés au premier ministre, qui rendra compte devant le parlement et les citoyens : il en est ainsi dans toutes les grandes démocraties européennes.

Les droits de l’opposition seront garantis en desserrant l’étau sur les parlementaires. Le dialogue se fera à travers les diverses forces politiques.

La VI° République sera transparente et efficace. Elle donnera davantage de pouvoirs à la Cour des Comptes au niveau de l’Etat, des  Régions, Départements, Grandes villes et Collectivités locales.

Le parlement redeviendra un lieu de réels débats, retrouvera sa stature politique doté de véritables pouvoirs de contrôle face à l’exécutif.

Il renouera avec le parlementarisme dans toute sa dimension démocratique, sans pour autant revenir à l’instabilité paralysante de la  IV° République. La VI° République combinera un processus permettant de dégager une majorité stable pour gouverner tout en conservant la richesse de la délibération parlementaire et la pluralité des opinions de la totalité des citoyens.

- L’Assemblée Nationale sera élue aux suffrages universels à deux tours.
- Le Sénat par un scrutin proportionnel des listes régionales

Les mandats, nationaux, européens, seront uniques de même pour les Présidents de Régions, des Départements et les Maires des grandes villes.

La VIe République sera l’outil de remise en marche de la France.

La VIe République organisera la réconciliation du peuple autour des grandes causes et des difficultés nationales.

Elle reposera sur la responsabilité de tous, dirigeants et citoyens auxquels elle accordera une place nouvelle en leur reconnaissant le droit de se saisir d’un débat, auprès des assemblées nationales et locales, avec la possibilité de référendums d’initiative populaire sous certaines conditions.

Pour y parvenir ?  organiser un référendum contenant et regroupant en un seul vote les réformes engagées dans les six mois qui suivront la victoire.

- Des réformes constitutionnelles concernant tous les pouvoirs publics : Le Président de la République, Le Premier Ministre, les parlementaires, le pouvoir judiciaire, les collectivités.

-  Sans oublier les lois concernant les relations entre les citoyens et le pouvoir (accès libre aux informations administratives, statut des médias, séparation des intérêts pouvoir-média-finance).

La VI° République sera une reconquête démocratique, s’inscrivant dans les actes du quotidien, donnant à chacun la capacité de peser sur sa propre vie, d’être un acteur de la vie de la cité, de contribuer, participer et  décider. La VI° République permettra de changer la France pour nous tourner vers l’Europe et le Monde.

« Le jour où le peuple prend conscience de son droit et des voies qui lui sont ouvertes, il
choisit les bases nouvelles de son existence.»  (Pierre Mendès France).




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La  plupart des éléments de ce texte sont empruntés au site d'Arnaud Montebourg 

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Ce texte a été rédigé par Patrick Box, un de nos 2 candidats au poste de Mandataire pour notre département.

mercredi 14 décembre 2011

Les affaires et le PS

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Le 13 décembre a lieu la première réunion du conseil politique nommé par François Hollande, dont la campagne s’accélère. Un rendez-vous qui aura désormais lieu tous les quinze jours, chaque mardi soir, en lieu et place du bureau national du parti. L’instance, où siègent les ténors du PS, est ouverte au Parti radical de gauche et est co-présidée par Martine Aubry et Jean-Michel Baylet.

Après les révélations autour de la fédération du Pas-de-Calais et une affaire Guérini qui n’est toujours pas réglée, le principal intéressé refusant de démissionner de la présidence du Conseil général des Bouches-du-Rhône, quel sera l’impact sur la campagne de François Hollande ? Autour d’Arnaud Ardoin, les invités du débat de ça vous regarde en parlent ce soir.

Invités :
+ Bernard Deflesselles, député UMP des Bouches-du-Rhône.
+ David Revault d’Allonnes, journaliste au Monde.
+ Jean-Michel Verne, journaliste indépendant.
+ David Assouline, sénateur PS de Paris.

samedi 10 décembre 2011

Montebourg piégé par Aubry

Ah en voilà une belle polémique gratuite bien orchestrée et organisée par les rois de la manip qui à vrai dire en ont l'habitude, ils l'ont démontré aux yeux de tous lors du congrès de Reims. 

Alors je crois qu'il est bon de parler vrai et de démasquer la supercherie orchestrée.


1°) Arnaud Montebourg n'a fait que son devoir de Secrétaire national à la rénovation : 

La justice s'est en effet emparée du dossier il y a plusieurs mois et l'affaire allait de toute façon être révélée. Arnaud Montebourg a donc alerté Martine Aubry de manière orale et écrite, dans l'intérêt du parti, pour le prémunir le plus possible des dangers que représente ce dossier.  

Cette alerte était totalement confidentielle, comme il est précisé dans la lettre, et n'avait pas pour but d'être rendue publique. Sur un territoire où Marine Le Pen est candidate, le PS se doit d'être encore plus vigilent et intraitable concernant ce genre de pratique.

2°) Arnaud Montebourg, contrairement à ce que les médias peuvent faire transparaître, n'est en rien concerné par cette affaire : 

En effet, la polémique a démarré suite à un long papier des Inrock de cette semaine où Arnaud Montebourg n'est pas cité une seule fois! Les révélations faites se basent principalement sur les accusations de l’ancien maire d’Hénin-Beaumont, Gérard Dalongeville. Voici un papier plus court que vous pouvez trouver sur leur site ICI

3°) Arnaud Montebourg est en réalité la cible d'une manipulation de Martine Aubry: 

Lorsque l'on regarde de près la chronologie de la polémique, on s'aperçoit que la lettre confidentielle d'Arnaud Montebourg a été rendue publique après son démarrage, le lendemain précisément.

L'alerte d'Arnaud Montebourg n'est donc en rien à l'origine de la polémique! Pis, cette lettre a été utilisé comme "un masquant" par Aubry et son entourage qui l'ont donnée à la presse. 

4°) Arnaud Montebourg est accusé mais on lui donne satisfaction ! 

Pourquoi Martine Aubry accuse Arnaud Montebourg de créer des polémique et dans le même temps gèle les investitures dans le Nord-Pas de Calais et met en place une commission d'enquête ?

Elle donne en fait entière satisfaction aux demandes d'Arnaud Montebourg formulées dans sa lettre que Martine Aubry a elle même rendue publique !!

5°) Pendant qu'on parle de ça on ne parle pas des faits :

Pendant que Martine Aubry se donne en spectacle devant la presse, elle ne parle pas du fond de l'affaire et de l'enquête judiciaire en cours. Martine Aubry n'était pas les dernière à réclamer la démission de Woerth et Cie lors de la survenance "d'affaires" non encore jugées. Alors stop avec cette fameuse soit disant présomption d'innocence à géométrie variable.

6°) Jack Lang :

Ce bouffon est pathétique puisqu'on a appris qu'il cherchait une circonscription pour s'y faire parachuter au mépris de l'avis des militants de base. Cet homme toujours prèt à faire des courbettes à Sarkozy et grâce à qui Sarkozy a fait passer le vote au congrès, du traité Européen en 2008 est à mettre à la retraite. Après 30 ans de service, il faut qu'il aille à la pêche.


Conclusion :

La vérité c'est qu'Arnaud Montebourg n'est en rien à l'origine de cette affaire qui porte atteinte au PS. En tant que rénovateur, il a alerté la direction et a fait son devoir en refusant de fermer les yeux. Il l'a fait de manière totalement confidentielle.

Ses demandes ont d'ailleurs été satisfaites par Martine Aubry ! On utilise cette polémique pour déstabiliser Arnaud Montebourg en le mêlant à ce dossier qui ne le concerne pas mais surtout pour plomber la campagne de François Hollande

vendredi 9 décembre 2011

Montebourg versus Bayrou


Débat :  A.Montebourg / F.Bayrou sur France 2... par idees_reves

Débat entre A. Montebourg et F. Bayrou sur le plateau de l'émission "Des Paroles et Des Actes" - France 2 (le 08/12/2011) - durée 29 minutes.

mardi 6 décembre 2011

Montebourg à Mots Croisés


Alors que la droite organise une campagne de dénigrement sur le thème de la germanophobie des socialistes, Arnaud Montebourg explique que les socialistes Français sont les alliés des socialistes Allemands, et que nos combats sont communs : lutter contre la politique rigoriste de "Merkozy" qui se fera au détriment des peuples, sur les 2 rives du Rhin.

Le peuple Allemand, qui souffre de la politique de la droite Allemande, n'est pas notre ennemi, bien au contraire. C'est notre allié, et si Arnaud Montebourg critique Angela Merkel, c'est avec plus de modération que les Allemand eux-mêmes.
Lire à ce sujet le compte rendu du discours d'Helmut Schmidt, qui a des mots bien plus durs pour qualifier la politique de Merkel, sur le blog "Coups Droits".

Montebourg a eu la pudeur de ne pas évoquer les discours que prononçait Nicolas Sarkozy en 2007, quand ce dernier pointait du doigt l'Allemagne en évoquant "la solution finale". (à visionner ici)

Les socialistes et l'équipe de Montebourg ne se laisseront pas piéger par la propagande de l'UMP. Faites le savoir autour de vous !

mercredi 30 novembre 2011

Montebourg sur LCP


Face aux exigences de Berlin pour répondre à la crise de la zone euro, la France doit prendre le risque d'une confrontation avec l'Allemagne, estime  Arnaud Montebourg, qui évoque un retour du "nationalisme allemand".

Il est en accord avec François Hollande, auquel il a réaffirmé son total soutien, qui a déclaré aujourd'hui : "Je n'accepterai jamais qu'au nom du contrôle des budgets nationaux, au nom de la coordination des politiques budgétaires, la Cour de justice européenne puisse être juge des dépenses et des recettes d'un Etat souverain", en s'insurgeant contre les propositions allemandes de changement des traités européens en vue d'un durcissement de la discipline budgétaire.

lundi 21 novembre 2011

Les volontaires de Montebourg s'organisent



Merci à tous les volontaires des Bouches-du-Rhône qui ont participé à la première réunion de l'après primaires. Celle-ci a été une réussite, puisqu'elle a rassemblé 25 personnes, malgré l'erreur dans l'adresse (17 au lieu de 10) dont je suis le seul responsable. De nombreux autres volontaires se sont signalés pour regretter de ne pouvoir venir, tout en nous assurant de leur soutien. D'autres encore ont demandé à nous rejoindre ces derniers jours. Nous devrions approcher de la centaine de membres d'ici peu.

Merci aux volontaires de la première heure, qui étaient là comme à chaque fois, et à ceux qui nous ont rejoint plus récemment et que espérons revoir bientôt.

Avant de vous faire parvenir un compte rendu détaillé de vos interventions, voici quelques éléments qui ont été abordés au cours de notre assemblée.



La campagne présidentielle

Les idées que nous avons défendues (plus de 20 % dans le 13, 22 % à Marseille) ne seront pas celles du candidat de la gauche, qui au mieux s'en inspirera de manière consensuelle. C'est la règle de la démocratie que de donner l'avantage a celui qui aura rassemblé le plus de suffrages. Nous soutiendrons donc son action pour faire gagner la gauche, mais nous comptons continuer à faire vivre nos idées d'ici là, et après la présidentielle, pour celles qui ne seront pas appliquées, ou en cas de défaite de la gauche.

Ces propositions ont trouvé un écho favorable qui n'a cessé d'augmenter au cours de la campagne des primaires, quand enfin elles ont enfin bénéficié de l'audience qui leur manquait. C'est donc plus que jamais sur le plan de la communication que se jouera leur promotion.


La structuration de notre mouvement


Pour cela, le nouveau mouvement "Des Idées et des Rêves" (un nouveau nom sera peut-être décidé), qui se veut indépendant des partis politiques (à l'image de la diversité des militants qui le compose), va élire début décembre ses représentants locaux. Chaque département organise comme nous des réunions préparatoires : dans les Alpes Maritimes, en Gironde, ou à Lille par exemple.

Ce mouvement va s'appuyer ensuite sur 4 piliers :

- un "Think tank", ou laboratoire d'idée, associé à une revue : ils seront alimentés par les nombreux intellectuels qui ont soutenu la campagne d’Arnaud. Par leur réflexion, ils ont contribué à nourrir le projet d’Arnaud. Ce think tank et la revue du mouvement permettront de poursuivre cette fructueuse collaboration.
- une école politique : basée en Saône et Loire, cette école permettra aux membres de notre mouvement de se former aux nouvelles formes d’actions politiques.
- une université populaire : itinérante, cette université ira à la rencontre des citoyens afin de permettre un large partage de toutes les connaissances produites au sein du mouvement.
- un réseau de volontaires, qui innervera le pays et qui permettra de nos idées de progresser, comme elles l’ont fait lors de cette campagne des primaires.


L'adhésion se fera, sous réserve de précisions ultérieures possibles, sur le même modèle que Des idées et des rêves : ce sont les volontaires qui décideront de leur militantisme et de la forme qu'il doit prendre. Souplesse et inventivité sont de rigueur !


Comment faire vivre ce mouvement dans le 13 ?

D'après les différentes remontées, la mobilisation des volontaires est toujours présente. Dans les Bouches-du-Rhône, la réunion a été la plus importante depuis le début de la campagne des primaires, preuve de votre motivation. Soyez-en remerciés.

Beaucoup de questions ont été soulevées pendant notre réunion, bien entendu le temps nous a manqué pour en débattre convenablement. N'hésitons pas à utiliser les facilités que nous offre Internet (commentaires sur ce blog, page Facebook, mail) pour débattre entre nous.



Nous sommes tous appelés à faire vivre ce débat idéologique que nous voulons engager avec la France entière, pour construire enfin un véritable changement basé sur la réforme de nos structures fondamentales (idéologiques, économiques et institutionnelles). Nos réflexions se feront sur la base des cent propositions présentées par Arnaud Montebourg dans son livre "Des Idées et des Rêves", un ensemble qui ne demande qu'à être amélioré, complété, amendé, corrigé…

Ce mouvement inédit est à inventer. Il sera ce que nous en faisons. Ce ne sera pas un parti politique dans lequel on s'engagerait pour y faire carrière. Il n'y a aucune investiture à en attendre, pas de profit personnel à espérer. Mais face à la colère qui monte dans notre population, il faut un espace pour exprimer ces ressentiments, pour canaliser cette indignation qui se répand et en faire une force de proposition, une groupe de pression pour influencer ceux qui nous gouvernent ou aspirent à le faire.

Nous n'avons rien à perdre à essayer.

lundi 14 novembre 2011

Montebourg sur France Inter - 14 novembre 2011

Arnaud Montebourg, Député et président du conseil général de Saône-et-Loire, est l'invité de Patrick Cohen dans le 7/9 sur France Inter (8h20 - 14 novembre 2011)



samedi 12 novembre 2011

Notre nouveau mouvement à Marseille

Bonjour à tous

la structuration de notre mouvement se poursuit.

Annick Boët, Paul Goossens et moi même, vous proposons de nous rencontrer samedi 19 novembre à Marseille pour débattre de l'avenir de notre mouvement.

faire un bilan du fonctionnement de notre réseau lors de cette campagne, pour en recenser :
- les points faibles,
- les points forts,
- les propositions d’amélioration de notre réseau.

D'autre part, les volontaires sont appelés à choisir leur mandataire et coordinateur de leur département.
Un calendrier est fixé au niveau national :

cette réunion permettra de répondre à vos questions sur ce sujet.

- Du lundi 21 novembre au  vendredi 25 novembre : dépôt des candidatures
- Mardi 29 novembre : enregistrement et validation des candidatures
- Vote entre le 7 décembre et le 16 décembre.
- Chacun est libre de présenter sa candidature, aucune adhésion à un parti politique n’est nécessaire.




La réunion se tiendra le samedi 19 novembre, 
à la pizzeria "la mère Buonavista"
17, avenue du Prado 13006 Marseille, métro Castellane, 
à 15 heures

mardi 25 octobre 2011

Montebourg : "je n’abandonne rien de mon message"

 
 
Le journal de Saône-et-Loire - mardi 25 octobre
 
Pour Arnaud Montebourg, la bataille des « idées nouvelles pour construire la “Nouvelle France” et la nouvelle gauche » ne fait que commencer.
 

En novembre à Frangy-en-Bresse, vous déclariez votre candidature à la présidence de la République. Après ces primaires qui ont rencontré un succès populaire, quel bilan tirez-vous d’une campagne de plus de dix mois au terme de laquelle vous récoltez 17,2 % des voix ?J’ai mené une campagne d’idées nouvelles en proposant des solutions qui ont modernisé la gauche et lui ont permis de changer. Grâce à cette campagne, le centre de gravité de la gauche s’est modifié. Les gens se sont portés sur ma candidature pour défendre des causes politiques que personne ne prenait en charge : lutte contre la corruption, contre les dégâts de la mondialisation, mise au pas de la finance, etc. Ces idées sont à présent au cœur de la campagne présidentielle. Je constate qu’Henri Guaino reprend mes idées, que Mélenchon déclare reprendre mon flambeau et que bien d’autres s’approprient les idées que j’ai portées. Je ne peux pas ouvrir un journal ou écouter un édito sans entendre parler de démondialisation ! Pas plus tard que ce matin [hier, NDLR], j’ai croisé le ministre des Affaires étrangères du Venezuela qui s’intéressait à mon travail, à travers mon livre, Votez pour la démondialisation, traduit en espagnol. Ces idées, parce qu’elles apportent des réponses aux problèmes actuels, progressent dans les esprits. Enfin, cette campagne m’a permis de faire connaître notre département, l’action du conseil général de Saône-et-Loire, du travail que j’y mène avec les élus. Cela m’a aussi permis de faire connaître ma personnalité.
 

Comment se sont passées les discussions de l’entre-deux tour avec les deux « impétrants » comme vous les définissez ?Tout d’abord, personne n’avait gagné à l’issue du premier tour. Si 460 000 électeurs se sont portés sur ma candidature plutôt que sur celles de deux finalistes, il y avait une raison. Je me suis retrouvé en position de demander à François Hollande et Martine Aubry des engagements écrits, via la lettre rendue publique. Je peux dire aujourd’hui que François Hollande est celui qui a le mieux compris ce besoin de complémentarité entre ses idées et les miennes. Il a souhaité fabriquer un tandem de deux personnes aux trajectoires éloignées. Il s’est montré volontaire pour jeter un pont entre nos deux rives. De l’autre côté, dès le soir du premier tour, l’entourage de Martine Aubry faisait savoir qu’elle s’intéressait à mes électeurs mais ne souhaitait pas faire évoluer ses positions. Elle a fait preuve d’une rigidité qui n’a pas arrangé notre rencontre du jeudi matin. Quand on veut être président de la République, on doit être capable d’entendre ce que dit le peuple, en l’occurrence des électeurs qui n’étaient pas un public de militants affidés. Dans sa réponse, François Hollande va beaucoup plus loin que Martine Aubry sur le système bancaire. Il va jusqu’à décider de l’abrogation d’une directive européenne, ce qui est novateur. Ensuite, j’ai laissé chacun libre de ses choix. Quant à moi, je ne me voyais pas taire le mien. Je pense que parmi les électeurs qui avaient voté pour moi, un quart ne s’est pas déplacé au second tour. Pour les autres, ils ont plutôt voté François Hollande et partagé mon choix personnel.
 

Avez-vous convenu d’un accord avec François Hollande, par exemple sur un éventuel poste au gouvernement ?François Hollande n’a pas eu cette indélicatesse et moi non plus. L’histoire retiendra que celle qui m’a fait connaître ce genre de proposition est Martine Aubry. Mais cela ne m’a pas intéressé. Ce qui m’intéresse, c’est la politique qui sera menée par la gauche ; la question de qui la mènera et avec quelles personnalités passe forcément après.
 

Quelle place allez-vous prendre dans la campagne de François Hollande ?Je vais faire campagne pour notre candidat tout en continuant de défendre mes idées. C’est ce que j’ai dit samedi lors de la convention d’investiture. Je n’ai pas l’intention d’avoir un rôle précis dans l’équipe de campagne. François Hollande est notre candidat et je suis, en quelque sorte, un de ses ailiers. Je m’exprimerai, quand ce sera nécessaire, pour porter une vision de la gauche nouvelle.
 

Vous voyez-vous comme la garantie, pour la présidentielle, du maintien à gauche de la candidature de François Hollande ?Ce que je peux dire, c’est que je n’abandonne rien de mon message. C’est ensemble que François Hollande et moi-même avons rendu nos messages compatibles. Samedi, lors de son premier discours de candidat officiellement investi par le Parti socialiste, je l’ai entendu dire qu’il voulait « une Europe ouverte mais pas offerte ». Il a également fait le constat des dégâts provoqués partout par la mondialisation. Il déclare vouloir protéger nos industries qui subissent de plein fouet le dumping social. Je ferai donc, sans réserve, campagne pour François Hollande, comme le feront mes amis politiques.
 

Vous avez beaucoup expliqué, exemples historiques à l’appui, que les favoris des sondages de l’automne n’étaient jamais les vainqueurs du printemps. François Hollande échappera-t-il à la règle ?
D’abord, je note qu’il a employé samedi des mots de prudence à l’égard de ces sondages. Pour qu’il se qualifie au 2 e tour de la présidentielle, il a l’obligation d’être le candidat de tous les peuples de gauche en proposant un discours alternatif qu’il faudra sans doute approfondir.
 

Quels ont été le meilleur et le pire moment de ces dix derniers mois ?Les meilleurs moments, incontestablement, furent les débats télévisés.
 

Parce que vous avez gagné, à chaque fois, trois points dans les sondages ?[Sourires]. Parce que cela a été l’occasion, pour tout le monde — y compris moi-même –, de mesurer qu’il n’y avait pas qu’une voix au sein du Parti socialiste et qu’on avait le choix. Beaucoup de gens ont regretté, a posteriori et au vu de mon score final, de n’avoir pas voté pour moi car ils ont découvert que je pouvais gagner. Quant aux pires moments, je crois que c’était en janvier-février, quand nous avons dû, avec mon équipe, nous battre contre le système médiatico-sondagier qui refusait d’accorder du crédit à mes idées. Mais finalement, le succès est venu d’en bas, des gens qui lisaient Votez pour la démondialisation et le prêtaient à leurs amis. Peu à peu, la campagne a décollé grâce aux gens qui se sont retrouvés dans mon discours.
 

Aujourd’hui, quel avenir envisagez-vous pour la « Nouvelle France » que vous avez portée durant la campagne ?Je vais construire un mouvement politique à partir du mouvement “Des idées et des rêves”. J’ai décidé de bâtir un think tank [réservoir à idées, NDLR] qui organisera la discussion avec les intellectuels qui m’ont apporté leur soutien (Emmanuel Todd, Michel Onfray et beaucoup d’autres). Je vais aussi lancer une université populaire itinérante qui animera ces débats et fera vivre des idées qui ont toute leur place, aujourd’hui, dans le débat public. Je créerai en Saône-et-Loire, une école de formation politique des cadres de la « Nouvelle France ».
 

Comment cette école va-t-elle se concrétiser ?Il y aura des sessions pour les militants socialistes et ceux des autres partis de gauche de la « Nouvelle France » où ils viendront se former aux idées de demain pour ensuite porter ces propositions dans la société, au sein de leur association, de leur parti, etc. Nous allons également, dans les semaines qui viennent, lancer une revue en ligne pour alimenter ce débat. Il faut comprendre qu’avec la démondialisation, au-delà du score arithmétique des primaires, nous avons remporté une bataille culturelle. Ces idées sont en train de faire le tour du monde et elles vont infléchir beaucoup de choix politiques.
 

Mais avec la crise européenne des dettes souveraines, la démondialisation a-t-elle un avenir ?Absolument. L’effondrement du système financier va conduire les gouvernements libéraux à prendre des décisions très douloureuses pour leur peuple dans le but injuste de protéger le système financier. C’est la mission de la gauche, au contraire, que de protéger la population en mettant en œuvre des solutions qui fassent payer la facture aux banques responsables de la crise, selon le modèle du pollueur-payeur.
 

Votre score aux primaires aura-t-il une influence sur les rapports de force au sein de la fédération saône-et-loirienne du PS ?Nous avons une tradition de pluralisme au sein de la fédération et j’y suis attaché. J’ai des opposants dans le parti comme au conseil général, où l’opposition la plus virulente — et pas toujours la plus élégante – vient du Strauss-Kahnien maire d’Autun, Rémy Rebeyrotte. Il est nécessaire de maintenir ce pluralisme. Mais ce qui est sûr, c’est que la fédération sera en pointe sur certains engagements comme le non-cumul des mandats.

vendredi 14 octobre 2011

Lettre d'Arnaud Montebourg à ses électeurs

Madame, Monsieur,
 
Vous êtes 450 000 à avoir fait le choix de porter votre suffrage sur ma candidature dimanche 9 octobre. Je tenais à vous en remercier. Votre geste civique est un geste d’avenir.
 
Au cours de cette campagne, j’ai croisé un très grand nombre d’entre vous. Au fil des mois ce sont des citoyens engagés, mobilisés, soucieux de défendre leur idée de la République qui se sont mobilisés pour échanger, convaincre et mobiliser nos concitoyens. Ensemble, nous nous sommes dit que nous pouvions changer l’ordre des choses, que nous pouvions infléchir ce que l’on nous présente comme l’inexorable destin de notre pays. Dans les campagnes désertées par les services publics, dans les quartiers de nos banlieues, dans d’innombrables petites villes, dans des entreprises en lutte, partout, j’ai rencontré la même attente de changement.
 
Dans notre Histoire, la France a affronté bien des dangers. Nos parents, nos grands parents ont connu la guerre, la faim et l’oppression. La France a connu bien des drames, bien des défis depuis des siècles. Sur la colline de Valmy, où j’étais le 20 septembre, on prend la conscience de l’aspect déterminant de la volonté humaine dans le déroulement de l’Histoire.
 
Bien de nos concitoyens ont traversé, dans leurs vies personnelles, des périodes difficiles, des épreuves et parfois des dangers. Parfois, certains ont parcouru des milliers de kilomètres pour vivre dans notre pays et en devenir des citoyens de notre République. C’est dire si la France a des ressources ! C’est dire si notre République peut compter sur ses citoyens ! 
 
Car il est une chose que l’on n’arrache pas à un peuple. Il est une chose que l’on ne peut détruire : c’est l’espoir.
 
Par votre vote, vous avez non seulement mis au cœur de l’élection présidentielle les sujets fondamentaux pour l’avenir de notre pays mais vous avez permis à la gauche de renouer avec l’espoir et bientôt avec le peuple. Je saurai me faire garant de la défense inébranlable des solutions nouvelles pour lesquelles vous vous êtes prononcés.
 
Nous n’avons pas remporté cette primaire mais nous avons remporté une victoire culturelle à gauche. Ce n’est pas tout mais c’est très loin d’être rien.
 
Vous avez également mis au cœur de la future campagne le désir d’unité de la gauche. Je saurai également me faire le garant de l’unité et de la diversité de la gauche qui doit nous permettre de remporter, en mai et juin prochains, une victoire historique sur la droite et Nicolas Sarkozy.
 
L’espoir soulevé ce week-end est un espoir conquérant. Il vise à affronter les problèmes majeurs qui se posent à la France, en même temps qu’il vise à ramener du coté de la gauche les classes populaires qui, bien souvent, trop souvent, lui ont fait défaut.
 
La Nouvelle France est à bâtir. Vous pouvez compter sur ma totale détermination. Je vous proposerai de nouveaux moyens d’action dans les jours ou semaines à venir dans l’intérêt de la gauche, de la République et de la France.
 
Parce qu’il faut un cap pour notre pays dans une période troublée, je me ferai l’inlassable interprète d’un projet alternatif, de courage, dans une France meurtrie par la globalisation et dans une Europe menacée de délitement.
 
Telle est ma détermination et le chemin que je vous propose de poursuivre… ensemble !
 
Bien à vous

Arnaud Montebourg

Pas de consigne de vote dimanche



Arnaud Montebourg a parlé.

Il ne donne pas de consigne de vote à ses supporters, mais vote François Hollande à titre personnel.


Sa lettre aux impétrants a été un coup de maître : obligés de s'y soumettre, les deux candidats finalistes ont dû argumenter sur les propositions Montebourgeoises dans le débat censé les départager. Dans leurs réponses respectives, Martine Aubry comme François Hollande ont dû faire allégeance aux principes que défend Montebourg :

LA LETTRE AUBRY
LA LETTRE HOLLANDE

Le résultat est donc que les quatre premiers de cette primaire, qui ont rassemblé 93 % des suffrages (Ségolène Royal était déjà très proche d'Arnaud Montebourg) sont compatibles avec les idées d'Arnaud Montebourg ; que les idées de démondialisation, de 6e République, de dirigisme financier, de capitalisme coopératif, sont installées au cœur du futur programme socialiste.

Les idées d'Arnaud Montebourg qui étaient méprisées hier, sont traitées avec considération aujourd'hui. Il n'y avait pas d'autre victoire à attendre.
Montebourg a demandé que les engagements des finalistes en sa faveur soient écrits noir sur blanc. On pourra les ressortir en temps utile, et ils engagent leurs auteurs.

Arnaud Montebourg, qui a été au centre de cette semaine agitée de l'entre-deux tours, s'est imposé dans l'espace politique et médiatique.

Réjouissons-nous ! Pouvait-on rêver d'une plus belle victoire, alors qu'il y a trois mois Arnaud Montebourg n'était qu'un inconnu pour la majorité ? 

Arnaud Montebourg respecte la décision de chacun :
"Chacun de mes amis fera son choix en conscience, et je le respecterai. Je n'ai pas d'argument qui me permette de penser que Martine serait plus à gauche que François, ou l'inverse d'ailleurs! Leur choix doit être libre. La décision leur appartient, tout comme la mienne."
Pour ce qui nous concerne, Annick Boët et Paul Goossens vont voter comme A. Montebourg, pour donner le plus large score possible au vainqueur de dimanche, qui semble plus que jamais devoir être François Hollande. Pour ma part, je voterai blanc, que nos idées aient triomphé est la seule chose qui m'intéresse.

Merci à tous les militants qui ont rendu cette victoire possible, et à tous les électeurs qui ont porté les idées d'Arnaud Montebourg au premier plan.

mardi 11 octobre 2011

Quel avenir pour les idées de Montebourg ?


Voici une carte du vote Montebourg en France.

La Région Paca et la Bourgogne ont fait les meilleurs scores.
A Marseille, les meilleurs scores sont dans le 5e arrondissement (28%), mais aussi dans les 1er (26%), 6e et 7e (25% dans les deux cas). Dans le 2e, Montebourg fait 19,5 %, en plein fief Guériniste.

Inconnues hier ou méprisées, voire moquées, nos idées sont aujourd'hui au centre du débat politique : démondialisation, régulation financière, 6e République transparente et intègre, développement des systèmes coopératifs…

C'est la principale victoire de ce premier tour de la Primaire Citoyenne.

Arnaud Montebourg s'est exprimé hier soir. Il a été très clair :


Qu'allons nous faire de cette nouvelle considération, au delà de l'emballement médiatique éphémère ?
Qu'allons nous faire avec vous, militants des Bouches-du-Rhône qui nous avez rejoint et dont il faut remercier l'engagement et le dynamisme, que souhaitez-vous ?

Paul Goossens, Annick Boët et moi-même nous nous interrogeons.  

Il est clair que nous soutiendrons le vainqueur de la Primaire pour préparer l'alternance en 2012.

Mais les idées que nous sommes les seuls à porter doivent continuer à vivre, Arnaud Montebourg les porte depuis 10 ans… et elles ne s'imposent vraiment que maintenant.
Arnaud Montebourg a lancé un appel hier soir à continuer notre action, à continuer de nous rassembler autour de ses idées.

Les militants qui nous ont soutenu, les électeurs (très diversifiés) qui ont voté pour nous, ont donné un signal clair. Comme le faisait remarquer un intervenant du débat télévisé de "Mots Croisés", ce n'est pas sur son physique ou son âge que Montebourg a rassemblé, sinon Manuel Valls aurait fait un score semblable, mais c'est sur l'originalité de ses prises de position.

Si les militants qui nous ont rejoint veulent continuer à faire vivre ces idées novatrices, qu'ils sachent que nous étudions sous quelle forme nous pouvons le faire.
Sous la forme d'un club de réflexion peut-être, un "Terra Nova de gauche" en quelque sorte… En relation avec les autres acteurs de la vie politique, les écologistes, le Parti de Gauche de Mélenchon, la Convention pour la sixième République… Tout est possible.

Notre engagement ne serait pas qu'intellectuel, notre soutien aux entreprises en difficulté, comme Fralib, doit continuer, nous voulons rester présent dans la vie locale de notre département.

Parlons-en ensemble, à partir de la semaine prochaine, quand nous y verrons plus clair.

lundi 10 octobre 2011

Arnaud Montebourg, le 3e homme

Arnaud Montebourg a réalisé un score en dessous de nos espérances, mais sa médaille de bronze fait de lui l'arbitre de cette compétition entre socialistes.

A Marseille, Paul Goossens, son mandataire officiel, précise le sens de ce score remarquable, et ce que ses militants peuvent en attendre (une vidéo Marsactu) :


Son score serait supérieur à Marseille (23 %) que sur l'ensemble du département (20 %) lui même supérieur au score national (17 %). Dans le 4e arrondissement phocéen, il a même réalisé 30 % (source Marsactu en direct de la fédé PS13).

De son côté, Jean-Luc Mélenchon a publié un communiqué sur son blog en réaction à ces résultats de la Primaire Citoyenne : 
"Mais je note surtout la percée spectaculaire d'Arnaud Montebourg et des idées de rupture qu'il porte dans des termes souvent identiques à ceux du Front de gauche. Je forme le vœu qu'il n'en diminue pas la signification et la portée et j'espère donc qu'il n'accepte aucun marchandage ni arrangement de circonstance pour le deuxième tour". 
C'est en substance la position d'Arnaud Montebourg, qui veut associer ses mandataires, coordinateurs et volontaires a sa future prise de décision, dès lundi.
Quelle sera la meilleure stratégie a adopter pour mettre en avant ses idées qui nous fédèrent tous ? La démondialisation et la Sixième République sont-elles compatible avec les "enfants de Delors" et la pensée sociale-démocrate de la fin du XXe siècle ?

"c'est comme au Vatican… fumée noire, fumée blanche ou fumée tricolore ? Je ne sais pas encore, nous prendrons ensemble la décision qui convient" a déclaré Montebourg cette nuit.

Ces questions vont s'imposer dans les jours prochains, et ceux qui ont le plus à gagner sont ceux qui bougerons le plus vers les idées de leur adversaire.

Michel Vauzelle, qui était tout à l'heure à Arles pour constater les résultats en tout à fait similaires à ceux du reste du département, confiait qu'il reconnaissait s'être trompé sur la Primaire citoyenne… Elles n'a pas donné lieu à une guerre fratricide mais a porté des idées nouvelles. Il a tenu a rendre hommage au "sens républicain" des citoyens, qui ont montré par leur forte mobilisation leur esprit de résistance face à la politique de Sarkozy.

Le président de la Région a ensuite parlé de la démondialisation et du programme de Montebourg : "je souhaite que le message de Montebourg soit pris en compte au deuxième tour" a-t-il déclaré sans détour. Puis il a confié qu'il avait de l'amitié pour Arnaud, qu'il avait suivi dans l'expérience du NPS, il y a près de 10 ans.

Voilà chers amis, le cadre de cette semaine où tout va se jouer.
Conformément à la règle des primaires, nous devrons soutenir le candidat désigné. Notre objectif est de faire gagner la gauche en 2012. Nous le ferons dans les meilleures conditions, et les idées qui nous guident devront être représentées dans notre futur combat.

Elle le seront, Arnaud Montebourg est en position d'arbitre maintenant, et c'est notre décision individuelle d'électeur qui fera la décision finale.

Nous vous tiendrons au courant sur ce blog de l'évolution de cette nouvelle campagne qui se prépare.

vendredi 7 octobre 2011

Crise financière… Stop ou encore ?






Crise financière, crise de la dette, crise de l’Europe : mes solutions


Depuis des années, je demande aux gouvernements européens de se décider à taxer les transactions financières pour rembourser la dette créée par la crise. La reconquête de l’indépendance financière de l’Europe est la seule condition crédible et viable pour sortir raisonnablement de la crise.

Depuis des années, je milite pour l’interdiction de transactions à destination et en provenance des paradis financiers et fiscaux qui sapent les finances et le pouvoir des Etats.

Depuis presqu'un an, je propose avec constance un démantèlement des agences de notation, devenues des dangers publics, complices des marchés dans la crise économique et financière, tant il n'est plus à démontrer qu'elles portent des appréciations erronées et trompeuses et qu’elles pataugent dans le conflit d’intérêt.

Depuis plusieurs mois, je propose le rachat par la banque centrale européenne des dettes générées par la crise, la mutualisation de celles-ci et leur gestion par une agence européenne de la dette car chaque pays européen ne peut rien isolément contre la spéculation. Cette agence serait en charge de racheter une partie de la dette des Etats et d’émettre des obligations européennes (euro bonds) garanties de manière solidaire. Un tel dispositif allégerait le coût de l’endettement et consoliderait le rôle de l’euro comme monnaie de réserve. La France et l’Allemagne pourraient en initier le mouvement, sur une base bilatérale, avant d’en élargir la proposition à d’autres Etats de la zone.

Depuis plusieurs mois, je propose un plan de désendettement européen en mettant à contribution obligatoire les banques qui devront abandonner partie de leurs créances, car il est hors de question de faire payer la facture de la crise financière aux classes moyennes et populaires d'Europe. Une décote obligatoire et générale de 30 % des obligations d’Etats grecques serait pourtant facilement absorbable par les banques. La mise sous tutelle de certaines banques serait une seconde étape.

Depuis toujours, je dis que l’austérité n’est pas la solution et qu’elle entretient la crise au lieu de la combattre. Le respect d’un déficit de 3 % en 2013, en France, signifierait une levée d’impôts de 30 milliards d’euros dans la loi de finance à l’automne 2012. A la fois intenable socialement, elle serait de surcroît contre productive car de l’avis de beaucoup d’économistes, il convient de soutenir et non d’étouffer la reprise de la croissance et des recettes fiscales associées.

Arnaud Montebourg

Extrait du site arnaudmontebourg2012.fr

mercredi 5 octobre 2011

Dimanche votez Montebourg !



Un seul vote peut avoir une utilité, dimanche : Montebourg.

Les leaders socialistes des trente dernières années ont abdiqué devant la social-démocratie, et son libéralisme financier, une idéologie initiée par Jacques Delors, Pascal Lamy et Michel Camdessus au début des années 80.

Cette dérégulation financière organisée par des hommes de gauche a montré ses limites et sa perversion. C'est ce système que Montebourg propose de changer.
François Hollande, Martine Aubry, sont les descendants de cette idéologie (au sens propre comme figuré).

Les citoyens qui expriment leur colère et leur indignation, un peu partout, expriment ce ras-le-bol devant un système financier qui privilégie l'enrichissement spéculatif plutôt que l'enrichissement produit par le travail.

Ils en ont ras-le-bol d'un système politique qui privilégie une petite oligarchie qui décide de tout, de rentiers qui s'enrichissent à outrance alors que les travailleurs s'appauvrissent toujours plus.

Montebourg propose un changement radical. Un changement constitutionnel, avec la sixième république qui redonne au citoyen une place centrale dans la bonne marche de l'état ; un changement financier, en rétablissant les règles et des contrôles abandonnés à la fin du XXe siècle ; un changement écologique et économique, en privilégiant les circuits courts entre la production et la consommation, en instaurant un protectionnisme inspiré des idées de Keynes ; un changement industriel, en privilégiant les coopératives et en soutenant l'innovation et la recherche…

Dimanche nous auront l'occasion de voir s'affronter ces deux conceptions de la société si face a un social-démocrate nous plaçons Montebourg, pour un nouveau socialisme de rupture, audacieux et innovant.

Pour un vrai débat sur les fondements du socialisme et sa rénovation, votons Montebourg dimanche.

mardi 4 octobre 2011

Jacques Fleury vote pour Montebourg



Jacques Fleury, membre historique du PS (ex-député de la Somme, ancien vice-président de l'Assemblée Nationale) a décidé de voter Montebourg.
Voici sa déclaration :

Nous voilà placé devant un choix difficile, à la veille des élections présidentielles. Animés de deux préoccupations : se débarrasser de Sarkozy, le pire président que nous ayons connu dans notre Histoire ; trouver le porteur d’une politique de rechange satisfaisante au regard des idéaux socialistes. Il y a longtemps que j’ai renoncé à trouver l’oiseau rare qui répondrait totalement à mes choix politiques. Je cherche simplement à trouver celui qui semble le plus proche de mes idées et qui semble partager mes priorités.

Or ce qui me semble aujourd’hui prioritaire c’est, d’une part, une politique visant à sauvegarder l’indépendance économique de la France et de l’Europe, et, d’autre part, une politique visant à mettre au pas le pouvoir bancaire, particulièrement dans sa composante spéculatrice. Je peux développer mais j’espère que je serai déjà compris.

Puisque je suis au parti socialiste et que l’on me propose de choisir entre six candidats je vais appliquer une vieille règle : « Au premier tour on choisit, au second tour on élimine ». Je ne vois pas pourquoi les primaires socialistes devraient échapper à la règle. Il s’agit, dès le premier tour d’affirmer ses convictions, de choisir la ligne politique dont on se sent le plus proche, et d’établir un rapport de force le plus favorable possible à cette ligne. Au second tour, on choisira le candidat selon d’autres critères.

Je choisirai donc au premier tour le candidat qui me semble partager les priorités qui sont les miennes et qui par le passé, en luttant contre les paradis fiscaux, en votant « non » au traité européen, en refusant lors du Congrès du Mans la « synthèse molle », a mis ses actes en conformité avec ces orientations. Je choisirai le candidat qui refuse cette naïveté qui conduit, depuis des années, le parti socialiste à partager avec les libéraux une politique de total libre échange en France et en Europe quand d’autres grands ensembles, Etats-Unis, Chine, Inde, Brésil, bien que officiellement partisans de la liberté du commerce, trouvent toujours le moyen de se protéger contre la concurrence, abusive ou non. Je choisirai le candidat qui mettra au premier rang de ses préoccupations les moyens de remettre la finance au pas et l’économie au service de l’intérêt général.

C’est dire qu’au premier tour je vote Montebourg.

dimanche 2 octobre 2011

La caravane des volontaires


les pagnolades et la bouillabaisse par marsactu

Merci a tous, qui êtes venus voir Arnaud Montebourg à Marseille, le 29 septembre.

Même si la salle du Dock des Suds était trop grande pour mettre en valeur notre nombre, si le "stand-up" au Vieux Port a plus profité aux journalistes qu'aux militants, sachez qu'Arnaud Montebourg a été content de sa visite phocéenne, de votre accueil et de votre motivation.

Comment fait-il pour enchaîner ainsi meeting sur meeting, jour après jour ?

Vous avez peut-être remarqué nos amis de "la caravane"… qui tractaient autour de la place du Général de Gaulle. Sans eux, rien ne serait possible.


La 6 ième république montebourgoise place... par marsactu

Ces volontaires itinérants, qui préparent le terrain dans leurs camionnettes, sont discrets et travaillent dans l'ombre. Rares sont les médias qui s'intéressent à eux. Il faut tout de même leur rendre l'hommage qu'ils méritent :

François-Xavier, la "plume" d'Arnaud, est aussi à l'occasion chauffeur, distributeur de tracts, intervenant dans les réunions publiques. Il en est de même pour Bruno, qui a perdu son travail quand il a annoncé soutenir Montebourg (le fait que son emploi soit lié au CG13 est une étrange coïncidence, n'est-ce pas ?). Julien s'est aussi engagé à fond, et parcours les routes avec les autres, sans dormir ou presque, en oubliant souvent de manger. Pourtant c'est un des premiers a avoir accompagné Arnaud Montebourg et pensé avec lui cette campagne, depuis quelques années. Margot, avec son appareil photo toujours prêt, porte comme les autres les caisses de tracts, les éléments du "stand parapluie"… Thierry a sauté dans un TGV pour nous soutenir, il a laissé ses occupations parisiennes pour nous aider, comme il l'a fait dans toute la France, quand il le faut. Olivier et Kevin sont ceux qui s'occupent de la technique vidéo, de ville en ville… Avec bonne humeur, malgré le rythme épuisant. J'allais oublier Valentin, dit M. Cheveux, le plus vert d'entre tous.

Voila, c'est cette équipe anonyme, dont on ne parle pas, qui fait la campagne d'Arnaud Montebourg.

Vendredi, la caravane a soufflé une journée… avant de vite repartir à Lyon samedi, puis Paris aujourd'hui.

Mais à Marseille, vous avez été nombreux aussi à vous investir. Il faut aussi vous remercier.
Merci à Hélène et Delphine, qui ont aidé à installer la salle du Dock des Suds, à Béatrice, Emanuel, Nicole et Jean, Bernard… et bien sûr Annick et Paul, ainsi que ceux que j'oublie…



Adil a invité les volontaires à l'hôtel Le Ryad, toute la caravane lui dit merci. Il nous a offert une matinée pour décompresser dans le jardin de l'hôtel, autour d'un copieux petit déjeuner marocain. On en avait besoin…

Il va encore falloir s'investir, alors que nous arrivons à l'étape finale… Restons mobilisés et continuons la campagne.

Arnaud Montebourg doit se qualifier pour ce deuxième tour de la Primaire Citoyenne. Une hypothèse qui devient de plus en plus envisageable.

Chaque vote en sa faveur peut faire la différence.

Venez mardi 4 à 19 h au 6-8 rue Sénac (à côté de l'hôtel Le Ryad), nous continuerons notre action tous ensemble.

Encore une fois, merci à tous de votre engagement.

samedi 1 octobre 2011

Marseille : Réunion mardi 4 octobre pour soutenir Montebourg

Réunion des volontaires d'Arnaud Montebourg

le mardi 4 octobre 2011, à 19 h


8 Rue Sénac de Meilhan 13001 Marseille

sur la Canebière au niveau de la mairie du 1er et 7e arrondissement 

 

Nous ferons le point sur la campagne de notre candidat, et mettrons en place des actions militantes. 

Il ne nous reste qu'une semaine pour qualifier Arnaud Montebourg pour le deuxième tour. Votre engagement peut faire la différence, et toutes nos équipes en France se mobilisent dans ce but. 

 

L'équipe d'Arnaud Montebourg compte sur votre présence !

mercredi 21 septembre 2011

Montebourg à Marseille, le 29 septembre, Dock des Suds


Arnaud Montebourg sera à Marseille le  

jeudi 29 septembre 2011
Au Dock des Suds 
à 18 h 30

Les volontaires des Bouches-du-Rhône sont vivement conviés à participer à cette réunion dont la symbolique n'échappera à personne. Leur présence est souhaitée, ainsi que celle de leurs amis et leurs proches.

Arnaud Montebourg compte sur votre présence ! 

ACCES (Google Map)

DOCK DES SUDS, 12 rue Urbain V, 13002 Marseille


Bus
Bus N° 70 (Canebière/Lycée St Exupéry) --- Arrêt Ruffi/Urbain V ou Salengro/Briançon
Bus N° 35 (Métro Vieux Port/ Estaque) --- Arrêt Arenc Mirabeau
Bus N° 89 (Canebière Bourse/Le Canet Jean Jaurès) --- Arrêt métro National
FluoBus n° 535 (Canebière Bourse/Estaque)

Métro
Ligne 2 --- Arrêt National
Tramway
T2 --- Arrêt Euroméditerranée Gantès



 

(cliquez sur l'image pour l'agrandir)


lundi 19 septembre 2011

Montebourg se rendra à Fralib le 29 septembre

La société Fralib est une filiale d’Unilever conditionnant du thé et des infusions dans l’usine de Gémenos, située dans les Bouches-du-Rhône. 
L’usine de Gémenos est une des 4 usines du groupe en Europe avec celle de Bruxelles, de Katowice (Pologne) et de Trafford Park (Grande-Bretagne).
Environ 65% de la production de Fralib est destinée au marché français, 13% au marché des pays du nord de l’Europe et 22% au reste de l’Europe de l’Ouest.
Fralib emploie 182 salariés à Gémenos (CDI au 31 août 2010).

Ainsi, alors que le thé de l'éléphant existe depuis 118 ans en Provence, des technocrates ont jugé plus rentable de fermer l'usine provençale, pour faire produire en Pologne, ou en Belgique, une marque française, consommée en France.

Comme souvent, ce n'est pas une faillite qui provoquera la fin de l'usine, mais une rentabilité insuffisante pour les appétits sans limite des actionnaires d'Unilever, un groupe qui fait des milliards d'euros de bénéfices (voir la vidéo) :


Arnaud Montebourg rendra visite aux travailleurs en lutte, le 29 septembre, avant son meeting de Marseille.
Lutter contre la dictature de la rente et des actionnaires est au cœur de son programme, et la mésaventure de Fralib n'est qu'un exemple de plus pour justifier la nécessité d'arrêter en urgence la désindustrialisation de notre pays. Montebourg s'engage à prendre les mesures protectionnistes qui s'imposent pour faire cesser cette saignée mortelle de notre économie.

vendredi 16 septembre 2011

Face à Montebourg, Guérini se dérobe



A la demande des avocats de Jean-Noël Guérini, le procès que ce dernier avait intenté à Arnaud Montebourg pour diffamation, a été renvoyé à plus tard, sans plus de précisions.

Pour Arnaud Montebourg c'est une dérobade de la part de quelqu'un qui n'assume pas ses actions judiciaires.

Le Grand oral d'Arnaud Montebourg


Le Grand Oral d'Arnaud Montebourg par idees_reves

Au cours du débat du 15 septembre entre les candidats à la Primaire citoyenne, Arnaud Montebourg a défendu son projet.

mardi 13 septembre 2011

Réunion à Marseille le 20 septembre

Réunion des volontaires d'Arnaud Montebourg

le 20 septembre 2011, à 18 h 30


8 Rue Sénac de Meilhan 13001 Marseille

sur la Canebière au niveau de la mairie du 1er et 7e arrondissement 

 

Nous ferons le point sur la campagne de notre candidat .

L'équipe de Montebourg compte sur votre présence !

vendredi 9 septembre 2011

Communiqué de Montebourg sur la fermeture d'Arcelor-Mittal Florange



COMMUNIQUE D'ARNAUD MONTEBOURG
Député et Président du Conseil Général de Saône et Loire
Candidat aux primaires citoyennes

Paris, le 9 septembre 2011

La fermeture « provisoire » du fourneau P6 d’Arcelor-Mittal de Florange fait planer une menace imminente sur un millier d’emplois directs, sans compter les emplois indirects menacés dans cette région sidérurgique de la Lorraine.

Si Mittal se permet de défaire notre tissu industriel, c’est que le pouvoir politique lui a laissé prendre les clés de notre appareil de production, de nos savoir faire, de la vie des salariés de l’industrie sidérurgique et de notre positionnement stratégique sur un marché clé : celui de l’acier.

En laissant partir Arcelor aux mains du groupe Mittal il y a cinq ans, le gouvernement de droite d’alors a rendu possible la dislocation de notre appareil de production sidérurgique alors que les besoins en acier sont immenses dans le monde et augmentent continuellement.

Absurde incohérence pour nos dirigeants gouvernementaux que de vanter l’ouverture internationale en la laissant profiter aux autres. Cette stratégie du refus du protectionnisme est suicidaire comme le démontre le dossier Mittal Arcelor.

Mon projet de démondialisation a pour but d'éviter d'autres sinistres industriels du type de Pechiney mangé par Alcan, ou Arcelor mangé par Mittal.
Il faut garder le contrôle de nos industries stratégiques.
C’est le sens de mon projet pour la prochaine élection présidentielle.

Montebourg versus Guérini


Montebourg veut destituer Guerini par BFMTV

C'était prévu et chacun s'y est préparé. Le président du Conseil Général des Bouches-du-Rhône et le juge Duchaine se sont longuement rencontrés hier, et Jean-Noël Guérini a été notifié de sa mise en examen. Ce dernier a annoncé qu'il se mettait en congé du PS et déléguait "temporairement" une part de ses prérogatives de président du Conseil général des Bouches-du-Rhône.


Gu&e


Marie-Arlette Carlotti (Conseillère Générale des 1er et 4e arrondissement) demande elle aussi la démission du président du CG13, pour clarifier une situation qui est intenable.


Marie-Arlette Carlotti réagi à la mise en examen... par marsactu

La plupart des commentateurs ne manquent pas de dire qu'un système ne se construit pas sur un seul homme, et même s’il démissionne, le système qu’il a instauré et anime jusqu’à présent pourrait bien continuer à prospérer en son absence.

Que n'aurait-on dit si Arnaud Montebourg n'avait pas alerté le PS avant que le juge Duchaine ne se prononce sur la mise en examen de Guérini ?
Certains prétendent ne rien savoir de cette affaire, faisant ainsi la démonstration d'un aveuglement inquiétant sur ce qui se passe dans les fédérations de leur parti, et au pire, on pourrait les soupçonner d'une indulgence complice envers des dérives inacceptables pour un grand parti démocratique.

La fin des pratiques contestables qu'a dénoncé Montebourg à Marseille préfigure la fin de pratiques contestables dans l'ensemble de notre pays, c'est le commencement de la nouvelle France. Avec Montebourg, c'est la fin des non-dit et des tolérances, la fin des compromissions.

mercredi 7 septembre 2011

Les primaires à Marseille

MarsActu a réalisé des interviews de Jean-Pierre Mignard, du comité d'éthique des primaires, ainsi que Joël Canicave, le Monsieur Primaires 13, pour une explication de cette élection inédite, le point sur la situation à Marseille, et le département des Bouches-du-Rhône.



Le kiosque des primaires, en face de la mairie du 1er et 7e arrondissement à Marseille est un lieu où tous les sympathisants d'Arnaud Montebourg peuvent se retrouver le samedi matin à partir de 11 h. (voir article précédent)

Pour en savoir plus, consulter le site des primaires citoyennes

Il n'y a pas de "mondialisation heureuse"



Aquilino Morelle (ancienne plume de Jospin, directeur de la campagne d'Arnaud Montebourg) s'exprime dans une tribune du Monde titrée :  La démondialisation inquiète les partisans d'un libéralisme aux abois.

 En résumé, je dirai que Morelle nous retrace l'histoire du libéralisme, avec cette habitude propre aux partisans de Montebourg, celle d'aller à l'origine du problème pour y remédier, sans se contenter d'appliquer des rustines pour en contrer les effets pervers.

Si les adeptes du libéralisme mondial jouent aujourd'hui la carte de TINA (There is no alternative), Aquilino explique que ce libéralisme est avant tout un projet idéologique pensé, voulu et mis en œuvre avec opiniâtreté par des intellectuels et des responsables politiques, de gauche qui plus est. Jacques Delors, Pascal Lamy (Commission européenne) et Michel Camdessus (au FMI) ont été les premiers à convaincre la gauche Mitterrandienne, dès les années 80, à travailler pour libéraliser la finance, ce qui a été parfaitement mis en place puisqu'elle triomphe aujourd'hui.

"Un triomphe rendu possible non par la démission des hommes politiques de gauche, comme on le croit encore trop souvent, mais par leur consentement.
Financière, la mondialisation, au gré des accords successifs de libre-échange imposés aux peuples à leur insu par cette élite agissante de la gauche libérale, est devenue aussi la mise en concurrence des économies, des salaires, des fiscalités, des protections sociales, des peuples, des hommes, de leurs vies. Quel aveuglement idéologique que d'avoir accepté l'entrée de la Chine au sein de l'OMC en 2001 sans aucune contrepartie !"

"Les idées, la connaissance, l'art, l'hospitalité, les voyages : ce sont là des choses qui, par nature, doivent être internationales. Mais produisons les marchandises chez nous chaque fois que c'est possible : ce sont cette raison et ce sens des réalités humaines soulignés par Keynes que les partisans de la mondialisation ont voulu nous faire perdre. C'est le retour à cette sagesse qui est au cœur du projet de démondialisation.

Morelle dénonce le mythe de la "mondialisation heureuse", alors que le fossé entre plus riches et plus pauvres ne cesse de s'accroitre. Rarement une mystification aussi cynique aura été tentée.

Cette mondialisation, d'essence financière, vise à remplacer la politique par le commerce, et d'une certaine manière, en se rangeant derrière le slogan TINA, en acceptant les politiques d'austérité, les différents partis politiques ont fait perdre espoir au Peuple, de plus en plus abstentionniste, ou de plus en plus extrémiste et nationaliste (phénomène commun aux Etats-Unis, avec le Tea-Party ou Européens avec le succès des partis d'extrême droite).

Où est l'espoir, quand chacun déclare qu'il n'y a pas d'autre alternative que de se plier au diktat " du triomphe de la cupidité " dénoncé par le Prix Nobel d'économie Joseph Stiglitz ?

Il conclu : "Soit nous conduisons une stratégie de protectionnisme raisonné, européen, social et écologique, soit les peuples céderont aux sirènes perverses des droites extrêmes. La démondialisation s'oppose ainsi autant au délire de l'ouverture infinie des marchés détruisant les protections sociales, les industries et les modes de vie, qu'au repli nationaliste et haineux de Marine Le Pen."


A lire sur le blog "A perdre la raison" de melclalex, le livre d'Arnaud Montebourg en pdf : Votez pour la démondialisation.